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Face à Monaco, premier acte d’un triptyque décisif pour Lyon

Memphis célébrant son doublé face à Nantes. Panoramic

L’OL, quatrième en championnat et opposé à Monaco mercredi en quart de finale de la Coupe de France, a encore son destin entre ses mains. Avec trois rencontres cruciales, ces dix prochains jours décideront du sort des Lyonnais.

Ce sont très probablement les dix jours les plus décisifs de la saison de l’OL. Alors qu’ils affrontent Monaco ce mercredi en quart de finale de la Coupe de France, les Lyonnais commencent le premier acte d’un triptyque qui fera, à coup sûr, basculer l'exercice 2020-2021 rhodanien. Cette réception est d’autant plus importante qu’il sera impératif de marquer psychologiquement son adversaire : les deux clubs se retrouveront en championnat dix jours plus tard, sur la pelouse monégasque cette fois-ci. Séparés par un seul point en Ligue 1, Lyon, quatrième, et Monaco, troisième, abordent cette rencontre avec bien plus de motivation que de simplement décrocher un billet pour les demi-finales de la coupe.

Il est donc primordial pour les Lyonnais d’éliminer les joueurs du Rocher, surtout pour une équipe dont les ressources mentales et la cohésion ne sont pas les qualités premières, au contraire de Monaco. Avec l’aisance technique et les grandes aptitudes de footballeur que peuvent avoir Lucas Paqueta, Memphis Depay ou encore Maxence Caqueret, l’OL ne paraît pas intrinsèquement moins fort que son adversaire. Il est peut-être même légèrement meilleur individuellement. Toutefois, Rudi Garcia ne semble pas avoir réussi à fédérer un véritable groupe comme cela peut l’être à Monaco ou à Lille. Le collectif lyonnais est souvent brouillon et morose. Un travers que les Gones ne parviennent pas à effacer depuis plusieurs saisons maintenant puisque c’était déjà le cas du temps de Bruno Genesio. Ce qui signifie que les joueurs et les entraîneurs se succèdent mais que les défauts ne se gomment pas. Cette inconsistance collective pousse Lyon à jouer sur courant alternatif depuis presque cinq ans maintenant. Souvent, ils ne maîtrisent qu’une mi-temps sur deux, comme ce fut le cas face à Nantes dimanche dernier(victoire 2-1).

Réussir le sprint final, une marque de fabrique

Mais si l’esprit reste le même malgré le jeu de chaises musicales entre les joueurs et les coachs, il peut y avoir des motifs d’espoir. L’OL a, depuis quelques années, une faculté impressionnante à pouvoir se transcender dans les matches couperets, et encore plus dans la dernière ligne droite. Monaco en avait fait les frais il y a cinq ans. Dans une finale pour la deuxième place, les Monégasques avaient complètement été emportés par les Lyonnais, 6 à 1. Des fins de saisons en boulet de canon que certains anciens de la maison, Jean-Michel Aulas en chef de file, mais aussi Juninho, Aouar, Lopes et même Memphis incarnent. Le capitaine néerlandais, très impliqué dans son rôle alors qu’il pourrait quitter le club à la fin de la saison, a la lourde mission d’insuffler à ses coéquipiers cet état d’esprit caractéristique entre Rhône et Saône.

Après l’ASM, les Rhodaniens retrouveront Lille dimanche pour le compte de la 34e journée de Ligue 1. Une victoire face aux Dogues et ils effaceront quasiment les faux-pas accumulés sur les pelouses de Reims (1-1) et Lens (1-1) puisqu’ils dépasseraient le leader nordiste grâce à une différence de buts en leur faveur. Puis ils iront à leur tour sur le terrain du Stade Louis II une semaine plus tard pour y défier les Monégasques dans une forteresse où les locaux n’ont pas perdu en 2021. En l’espace de dix jours, les Lyonnais ont l’occasion de tutoyer les sommets, tout comme de finir avec la médaille en chocolat et le bonnet d’âne.

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