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Ligue 1: Aulas dévoile ses nouvelles propositions pour la reprise

Le président de l’OL Jean-Michel Aulas, dans son combat pour revenir sur la décision d’arrêter la saison de Ligue 1, a formulé de nouvelles propositions sur Twitter. Certaines devraient faire réagir.

Jean-Michel Aulas ne s’arrêtera jamais. Tant que l’espoir demeurera et qu’il n’aura pas épuisé tous les recours à sa disposition, le président de l’OL se battra de toutes ses forces contre l’arrêt de la saison de Ligue 1 qu’il juge mortifère pour le football français. Répondant à un élu du Rhône qui soutient sa position, Aulas a formulé différentes propositions qui pourraient permettre, selon lui, d’envisager une reprise de la saison 2019-2020. 

"Il faut reprendre, récupérer nos droits sur cette fin de championnat", suggère-t-il en présentant la facture pour les diffuseurs: 300 millions d’euros. Canal+ a résilié son contrat avec la Ligue de football professionnel le mois dernier alors que celle-ci s’apprêtait à officialiser l’arrêt définitif de la saison. La LFP devait percevoir 234 millions d’euros pour la diffusion des matches de la fin de saison. Une somme à laquelle elle a dû renoncer.

Mettre à l'écart du vote certains clubs

Jean-Michel Aulas prévoit ensuite de "négocier un bout de plus avec Mediapro, donner un peu à la Ligue 2, retirer du vote les clubs conflictés (sic) par cet arrêt inéquitable". De qui s’agit-il dans ce dernier cas de figure? Les clubs dont il juge qu’ils auraient fait valoir leur propre intérêt pendant ce vote qu'il dénonce? Cela, Jean-Michel Aulas ne le précise pas. Il souhaite simplement "faire comme tous les autres". Son obsession du moment.

Vent debout contre l’arrêt de la saison des sports professionnels, Jean-Michel Aulas est sans doute trop esseulé pour parvenir à ses fins. La plupart des dirigeants du foot français ont préféré sécuriser le juteux contrat de droits télévisés à venir, supérieur de 60% au précédent avec l’arrivée sur le marché de Mediapro. Et bien qu’ils donnent, pour certains d’entre eux en tout cas, raison à Aulas sur le fond, ils ne semblent pas vouloir faire machine arrière pour autant.

QM