C'est ce jeudi matin, à 11 heures et en visioconférence, que les dirigeants du Paris FC (le président Pierre Ferracci, le DG Fabrice Herrault et le responsable de la sécurité du club Steve Vanda Nova), seront auditionnés par la commission supérieure d'appel de la Fédération. À la suite des incidents lors du 32e de finale de Coupe de France face à Lyon, le 17 décembre dernier, finalement arrêté avant la seconde mi-temps, le Paris FC avait été lourdement sanctionné.
La perte, comme l'OL, du match, 10 000 euros d'amende mais surtout cinq matches de suspension ferme du stade Charléty. C'est sur ce dernier point que le club francilien a interjeté appel.
Le PFC mettra en avant l'aspect financier
S'ils feront profil bas, affirmant « avoir tiré les leçons » de cette soirée lamentable, les dirigeants franciliens auront quelques arguments : l'incompréhension de voir aussi leurs supporters sanctionnés alors qu'ils n'ont pas du tout participé aux échauffourées ce soir-là et l'iniquité sportive avec la réception du Havre (6e) au Mans (2-2, le 17 janvier), choisi comme enceinte de repli, peut-être de l'AC Ajaccio (2e) lundi prochain (20h45) et de Sochaux (4e), le 26 février. Trois concurrents directs à la montée.
Le PFC mettra aussi en avant l'aspect financier : entre les coûts supplémentaires générés par la délocalisation dans la Sarthe et les pertes en termes de billetterie et de prestations hospitalités, la note avoisinerait les 100 000 euros par match. La décision de la commission devrait être connue dans la journée de jeudi.