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OL: Rudi Garcia ne craint pas sa fin de contrat

Avant le match contre Lens ce mercredi (21h), Rudi Garcia a confié au Progrès ne pas être plus perturbé que ça par l’approche de la fin de son contrat avec l'OL, en juin prochain. Le coach lyonnais, premier de Ligue 1, n’estime pas que cette situation puisse perturber son groupe.

Leader méritoire de la Ligue 1 avec l’OL, devant le LOSC et le PSG, Rudi Garcia est un entraîneur comblé... et en position de force. En fin de contrat au mois de juin prochain, le coach de 56 ans ne semble pas presser de prolonger, mais sait qu’il disposera d’arguments de poids lorsqu’il s’agira de parler contrat avec son président, Jean-Michel Aulas.

"J’ai laissé le président se reposer. Je l’ai encore eu hier, il est revenu de vacances. Tout va bien, on est très ambitieux, assure-t-il dans Le Progrès à paraître ce mercredi. On veut retrouver la Ligue des champions. Les joueurs savent que le staff est très ambitieux et fait tout pour les mettre dans les meilleures conditions. Le staff veut retrouver la Ligue des champions comme les joueurs. Donc il n’y a pas de raison que les joueurs ne suivent pas, quand bien même rien ne soit réglé à la 38e journée. On veut réussir. On aura le temps de régler les choses. Quand un coach est en fin de contrat, s’il y a un manque d’adhésion, là, ça peut être un problème. Mais nous, on est à l’abri de ça."

"S’il faut se ressourcer, on se ressourcera"

Premier du championnat, affublé d’un jeu convaincant et d’ambitions offensives emballantes – avec 34 buts, l’OL est la deuxième attaque de L1 derrière Paris (39 buts) –, Lyon est sur un petit nuage cette saison, et n’a pas connu la moindre défaite depuis près de six mois (9 victoires, 5 nuls). Et si l’on ajoute à tout ça le parcours héroïque des Lyonnais jusqu’en demi-finales de la Ligue des champions la saison passée, le tableau est idyllique.

"On commence à avoir de la bouteille. Il ne faut pas être trop inquiet, poursuit-il. C’est un métier de plus en plus difficile. Et moi qui suis resté au repos neuf mois entre Rome et Marseille, et un peu après Marseille, alors que je pensais que ça allait durer plus longtemps, franchement, ça ne fait pas de mal d’avoir des périodes de repos… Les pages de calendrier tournent, les cheveux deviennent de plus en plus gris et, du coup, ce n’est pas si mal que ça d’avoir des moments pour se ressourcer. On verra. S’il faut se ressourcer, on se ressourcera, et si ça continue, ce sera super."

Qu'elle semble loin, sa signature tant décriée en octobre 2019 à la place de Sylvinho, où de nombreux supporters rhodaniens lui reprochaient son passé d’entraîneur de l’OM (2016-2019)...

Romain DAVEAU