Jean-Michel Aulas et Bernard Joannin, les présidents des clubs de Lyon et d'Amiens, se sont rendus jeudi devant le Conseil d'État, qui doit examiner leurs recours en référé contre les modalités de la fin anticipée du championnat de Ligue 1.
« Ce combat continue, nous sommes contents d'être là parce qu'on nous a imposé d'aller en justice, notre dernier rempart face à cette décision inique du Conseil d'administration de la Ligue. Depuis le début, j'ai dénoncé cette décision contraire aux valeurs d'égalité et d'équité sportive », a déclaré Bernard Joannin à la presse avant l'audience.
« Nous ne sommes pas là pour l'argent mais pour les valeurs du sport »
« Nous ne demandons aucun dommages et intérêts, nous ne sommes pas là pour l'argent mais pour les valeurs du sport. Nous sommes persuadés que les arguments du droit sont de notre côté. L'humanité, la solidarité doivent être de notre côté », a-t-il ajouté.
Lyon, Amiens et Toulouse ont introduit devant la cour administrative suprême des recours pour contester la décision d'arrêter la saison 2019-2020 et de figer son classement. L'ordonnance (décision) du Conseil d'État est attendue pour les prochains jours.
L'OL s'oppose à la fois à l'arrêt du Championnat et au mode de calcul qui l'a fixé à la septième place, hors de portée de l'Europe. Mais il enjoint aussi le Conseil d'État à étudier l'hypothèse de reprendre cet été la saison arrêtée de L1. Pour Amiens (19e) et Toulouse (20e), qui ne contestent pas le point final mis à l'exercice 2019-20, c'est la question de leur relégation qui est au coeur de leurs recours.