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Ligue des champions: quelles sanctions risque l’OL après les incidents face à Leipzig et la Juve?

La commission de discipline de l’UEFA se réunit ce jeudi pour étudier le cas de l’OL après les débordements qui avaient émaillé la rencontre face à Leipzig en décembre dernier. Le club, toujours menacé par un match à huis clos avec sursis, se veut rassurant.

Après les réjouissances d’un succès de prestige face à la Juventus (1-0) mercredi, l’OL passera à distance un examen plus pénible, ce jeudi. La commission de discipline de l’UEFA se réunit en effet pour étudier les débordements des supporters lors de la rencontre contre Leipzig (2-2) en décembre dernier. Aucun membre du club ne sera présent à Nyon, siège de l’instance européenne, puisque la commission de discipline n’accueille pas de représentants des clubs. Ils ne sont présents qu’en cas d’appel.

Jet de projectile...

Plusieurs faits seront étudiés. L’arbitre du match OL-Leipzig, M.Taylor, avait interrompu la rencontre pour signaler un jet de projectile en direction de Christopher Nkunku au moment où l’ancien parisien allait tirer un corner. Après le coup de sifflet de final, des supporters lyonnais étaient descendus sur la pelouse, dont l’un avait brandi une banderole moqueuse en destination de Marcelo.

...et l'affaire de la banderole

Cela avait engendré un moment de grande tension entre certains membres du virage nord et quelques joueurs. Ces faits seront donc analysés alors que le club est toujours sous la menace d’un match à huis clos avec sursis. Cette sanction date de la décision de l’UEFA du 27 août 2018. L’instance avait prononcé un match à huis clos et un autre avec sursis en raison de "lancements d’objets, fumigènes et mouvements de foule (envahissement de terrain)" lors du 8e de finale de Ligue Europa contre le CSKA Moscou le 15 mars 2018.

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Les Lyonnais ont déjà purgé leur match à huis clos face au Chakhtior Donetsk en octobre 2018 (2-2). Le sursis peut tomber à une seule condition: que les mêmes faits se reproduisent. C’est notamment le cas pour le jet de projectile sur Nkunku même si celui-ci est jugé moins grave que ceux face à Moscou.

Pas d'incident majeur face à la Juventus

Mercredi, d’autres faits ont agrémenté la rencontre face à la Juventus malgré l’installation de filets de protection pour minimiser les risques de débordements. Un fumigène a été craqué, un spectateur est entré sur le terrain pour se prendre en photo avec Cristiano Ronaldo et le supporter qui s’était accroché avec Marcelo est sorti des tribunes pour discuter avec le Brésilien. Cela peut-il influencer l'UEFA sur sa réunion de ce jeudi? L’OL le pense... mais positivement en arguant qu'aucun incident majeur n'a eu lieu lors de la rencontre.

"Pour le fumigène, le spectateur, identifié immédiatement, a été interpellé, confie Xavier Pierrot, stadium manager de l’OL. Et pour Marcelo, c’est plus une mesure d’accompagnement d’une personne par le service d’ordre de l’OL pour finir la réconciliation entre le joueur et le supporter avec lequel il s’était pris le bec à Lisbonne en octobre dernier. Le délégué de l’UEFA l’a bien compris et les explications sur le fait que tout a été fait sous contrôle et plus pour clore le dossier dans un esprit bienveillant."

Pas de décision annoncée ce jeudi

L’intrusion d’un spectateur pour prendre un selfie avec Ronaldo n’est, elle a priori, pas de nature à faire tomber seule le sursis. C’est un cas isolé. "Bien sûr, nous condamnons", ajoute Xavier Pierrot. Pour le fumigène et le spectateur sur le terrain face à la Juve, l’OL s’attend à une décision financière, mais pas plus.

Pour l'affaire de Leipzig, la communication de la décision ne se fera pas dès ce jeudi, mais plutôt en début de semaine prochaine comme c’est souvent le cas. Pour les faits de mercredi soir face à la Juve, le dossier devrait être mis en instruction à une autre date.

Edward Jay