La joie des joueuses de l’OL après le but d’Hegerberg lors de PSG – OL (Photo by FRANCK FIFE / AFP)

Barcelone - OL : les Fenottes veulent "récupérer ce qui leur appartient" à Turin

Après une saison sans titre en France et en Europe, l’OL peut espérer refaire le doublé. A quelques heures de la finale de la Ligue des champions, les Fenottes veulent reconquérir un trophée qui leur "appartient".

L'heure du combat tant attendu a bientôt sonné. Tel un match de boxe entre deux poids lourds de la discipline, l'OL et le Barça vont se disputer plus qu'un simple trophée, samedi à Turin. La suprématie européenne est en jeu entre ce que beaucoup considèrent comme le passé à savoir le club lyonnais et le présent et le futur avec le club catalan. Pourtant, au moment d'interroger certaines joueuses lyonnaises, un sentiment est ressorti de la journée réservée aux médias par le club avant la finale de la Ligue des champions. Bien que n’étant plus tenantes du titre, les Fenottes considèrent la Ligue des champions comme "leur" compétition. Le FC Barcelone a beau avoir pris les rênes la saison dernière, l’Europe fait partie de l’ADN lyonnais depuis maintenant onze ans et le premier sacre de 2011. A l’époque, Sonia Bompastor était capitaine et ne s’imaginait sûrement pas être assise sur le banc lyonnais une décennie plus tard avec la possibilité d’écrire l’histoire du football féminin.


Le Sommer : "Ce n'est certainement pas la fin de l'OL"


Cette "reconquête", la native de Blois en est l’investigatrice depuis son intronisation et le message a été passé tout au long de la saison pour se retrouver désormais à minimum 90 minutes d’un 8e titre européen. "Dès le début de la saison, on s’est dit qu’il fallait récupérer ce qui nous appartient, a avoué Melvine Malard. On a cet objectif d’aller à Turin pour ça." Dans un Juventus Stadium que les Lyonnaises connaissent bien pour y avoir affronté la Juve en quarts de finale de la compétition, l’OL veut définitivement tirer un trait sur la dernière saison blanche.

Un exercice raté qui a marqué tout un club et obligé à un processus de reconstruction en faisant du neuf avec du vieux sous la direction de Bompastor ayant ramené de la fraîcheur aux troupes. Quand Malard va disputer sa première finale, Eugénie Le Sommer est elle une habituée. Samedi, celle qui vient de souffler ses 33 bougies jouera sa 9e et compte bien ne pas revivre l’affront de 2013, sa seule finale perdue.

"Ça nous manquait car on a l’habitude de la jouer. Sans prétention et en toute humilité, on a quelque chose de spécial avec cette compétition. On l’a gagnée sept fois. On a une histoire avec elle, a déclaré l’attaquante bretonne. Ce n’est pas qu’elle nous appartient, mais on a envie de l’avoir avec nous et la gagner de nouveau, d’autant plus qu’elle nous a échappée l’an dernier. Même si l’année dernière, on n’a pas gagné on sait la qualité de l’équipe, on n’a jamais douté de ça. Ce n’est pas une saison qui va tout remettre en cause. L’OL va continuer des titres et ce n’est certainement pas la fin."


Bacha : "L'OL a une histoire"


Dans cet effectif mélangeant joueuses au palmarès long comme le bras à l’image de Wendie Renard et novices en soif de victoire, le message est clair : l’OL n’est pas "mort et a une histoire" comme le martèle Selma Bacha, meilleure passeuse de la Ligue des champions et qui veut "que le club montre qu’on est toujours là". Face au FC Barcelone que tout le monde porte aux nues, le club lyonnais peut se sentir rétrograder au second plan. Dans cette "finale rêvée" pour les Lyonnaises, le club rhodanien a l’occasion de frapper un très grand coup et remettre les points sur les 'i'.

La bête a été blessée la saison dernière mais elle n’est pas morte pour autant et un 8e titre européen contre ce que beaucoup considèrent comme la référence actuelle n’aurait que plus de saveur. Comme aime le rappeler Delphine Cascarino, les Fenottes aiment "jouer dans des stades qui sont contre nous, ça nous motive encore plus."  A Turin, l’adversité ne devrait pas manquer face à un club espagnol ayant réussi à attirer plus de 90 000 spectateurs lors du tour précédent.

3 commentaires
  1. Avatar
    dede74 - jeu 19 Mai 22 à 9 h 13

    Il n'y aura pas 90 000 espagnoles à Turin ! on n'est pas à Barcelone et les lyonnais sont moins éloignés ! au fait, combien seront-ils ? et les italiens viendront-il voir le match ? quelle équipe vont-ils soutenir ?
    Il y aura de l'ambiance j'espère !

  2. Dede Passion 69
    Dede Passion 69 - jeu 19 Mai 22 à 9 h 46
  3. Avatar
    dede74 - jeu 19 Mai 22 à 10 h 16

    Bonjour Dédé,
    J'avais lu mais, je me demandais si, depuis cet article, d'autres avaient réservé et combien de places étaient attribuées à chaque club. (3000)
    Je vais aller faire un tour sur le site de l'UEFA, des fois que je trouve des infos !

    Au prix des places, les locaux ne devraient pas se priver ! pour les supporteurs, naturellement, il y le prix du voyage et autres frais.

    TARIFS

    Catégorie 1
    Tribunes Est et West, premier niveau : 20€ (5€ pour les moins de 12 ans)

    Catégorie 2
    Tous les autres secteurs du stade : 10€ (5€ pour les moins de 12 ans)

    Billets gratuits pour les personnes en situation de handicap : contactez ticketing.uwclf2022@figc.it pour plus de détails.

    Pack familles (deux adultes et au moins un, maximum deux enfants de moins de 18 ans) :
    Catégorie 1 : 14€ + 14€ + 10€ par enfant de moins de 18 ans
    Catégorie 2 : 8€ + 8€ + 5€ par enfant de moins de 18 ans

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