OL-Nîmes: Garcia déplore encore un "manque de réalisme offensif"

"Oui, c'est une contre-performance". Rudi Garcia a reconnu vendredi soir sur Téléfoot que l'Olympique Lyonnais n'avait pas réalisé un bon match contre Nîmes (0-0), en ouverture de la quatrième journée de Ligue 1: "Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un bon résultat et que c'est d'abord dû au fait qu'on n'ait pas fait suffisamment".

À l'instar de son gardien Anthony Lopes, Rudi Garcia a tout particulièrement pointé l'inefficacité de son attaque: "Comme à Bordeaux et à Montpellier, on a deux grosses occasions dans les dix premières minutes pour ouvrir le score et on ne le fait pas. Donc on peut parler d'un manque de réalisme offensif. (...) Peut être a-t-on manqué un peu de présence dans la surface, notamment sur les centres. On n'a pas eu des demi-occasions, mais des grosses. Il faut les mettre quand c'est comme ça. Il faut absolument qu'on travaille le réalisme offensif".

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"Heureusement qu'on a mis du sang frais"

Interrogé sur sa composition de départ et ses remplacements, un 4-4-2 avec Rayan Cherki et Melvin Bard titulaires, Rudi Garcia a justifié ces changements par des besoins physiques: "Heureusement qu'on a mis du sang frais. Parce que je pense qu'on a souffert de jouer trois jours après un déplacement et trois matchs en sept jours. On n'a pas l'habitude pour l'instant et il faisait chaud ce soir. Ce ne sont pas des excuses, on aurait dû battre Nîmes, mais ça fait aussi partie des constats de ce soir".

Sur un plan plus tactique, l'entraîneur lyonnais a par ailleurs donné quelques pistes de réflexion: "Nos situations favorables sont souvent des tirs hors surface. Il faudrait contourner le bloc et être précis sur les centres. Il faudrait être capable de faire du jeu dans la surface avec des joueurs lancés et obtenir des penalties".

En outre, Rudi Garcia a également critiqué l'arbitrage de cette rencontre, en évoquant notamment une main dans la surface nîmoise et un "plaquage" sur Moussa Dembélé. "Je n'oublie pas que, pour être sympa, je vais dire deux grosses situations litigieuses, a-t-il déploré. On ne s'aide pas, mais on n'est pas aidés non plus".