Il aurait aimé évoquer un peu plus longuement le déplacement de l'OL à Ajaccio, dimanche (17h05), et plus brièvement le mercato. Évidemment, cela a été l'inverse. Mais Laurent Blanc a plutôt répondu aux questions, en conférence de presse, entre deux réunions avec ses dirigeants, alors que l'agitation est intense au club lyonnais. Ce mercato, en tout cas, ne semble ne pas se faire sans lui : « Je ne dirais pas que je suis le décideur, parce que les réalisations, ce n'est pas moi, mais on me sollicite depuis le début, oui. »
Un mercato agité : « C'est le mercato qui veut ça. J'aimerais que ça se termine bien, je le pense, je l'espère, mais c'est vrai que ce n'est pas toujours facile pour un entraîneur. Vivement le 31 janvier à minuit. Cela dure un mois, et tout se joue dans les derniers jours. Est-ce que je suis responsable de cette agitation ? Non, je ne pense pas être fautif. Ce qui m'embête le plus, c'est qu'en pleine préparation d'un match de Championnat, dont on sait ce qu'il représente pour nous, tu te prépares dans un climat qui fait qu'à tout moment, il peut t'arriver quelque chose, un départ, une arrivée. Mais oui, je souhaite améliorer mon groupe. Je continue à avoir la même idée. »
« Est-ce que j'ai eu des garanties sur ces deux-là (Malo Gusto et Rayan Cherki) ? Oui. Mes dirigeants m'ont dit qu'ils finiront la saison avec l'OL. »
Toko Ekambi et les joueurs malheureux :« Je pense que les joueurs qui seront à disposition, dimanche, seront dans la majorité les joueurs que j'aurai jusqu'à la fin du Championnat. Ce n'est pas garanti à 100 %, mais quand même... Quand j'ai dit qu'il y a des joueurs malheureux, vous avez fait comme s'il y avait quinze joueurs malheureux. Mais « des », c'est à partir de deux. Oui, il y a des joueurs qui souhaitent avoir plus de temps de jeu ailleurs, et le départ de Karl Toko Ekambi, par exemple, n'était pas prévu dans le mouvement du mercato d'hiver. Ne me demandez pas pourquoi il est parti... Le contexte était très difficile pour lui, vous le savez. »
Gusto, Cherki et les garanties :« D'une manière générale, dès que je perds des joueurs que je veux conserver, ça ne me plait pas. Est-ce que j'ai eu des garanties sur ces deux-là ? Oui. Mes dirigeants m'ont dit qu'ils finiront la saison avec l'OL. »
« Je veux remplacer des départs, mais alléger le vestiaire, ça ne me dérange pas. »
Nouveau cycle :« C'est l'idée, mais tout dépendra du mouvement, ou des mouvements. Cela veut dire, un peu modifier le groupe, et je pense que ce groupe-là avait l'obligation de bouger pour s'améliorer, amener de la concurrence et de l'expérience. Est-ce que (Ellyes) Skhiri et (Wilson) Isidor m'intéressent ? Oui. Au départ du mercato, j'ai indiqué des directions. Un défenseur central, à cause de la jeunesse, ce que l'on a fait avec Dejan (Lovren). Et un joueur au milieu qui casse un peu les actions adverses et soit bon avec les pieds. Je n'ai pas changé. Et après, il faut régir en fonction des éléments du mercato, et en l'occurrence, il faut pallier le départ de Karl (Toko Ekambi). Isidor, ça peut être une solution, ce ne sera peut-être pas la seule. »
Un effectif moins nombreux : « Je veux remplacer des départs, mais alléger le vestiaire, ça ne me dérange pas. En n'ayant que deux compétitions, le Championnat et la Coupe de France, si on veut faire un peu de place pour les jeunes, il faut la créer. Et j'essayerai de faire un peu de place pour les nouveaux jeunes. »