Football Rudi Garcia : « On a vu le sommet ce soir, mais on ne l’a pas atteint »

Dépité par la tournure du match et ce score sévère, Rudi Garcia aurait tellement aimé voir son OL mener au score en début de partie. Au lieu de cela, il va falloir panser les plaies pour se replonger vers le championnat dès le 28 août.
Recueilli par Arnaud CLEMENT - 20 août 2020 à 00:19 | mis à jour le 20 août 2020 à 07:52 - Temps de lecture :

Quel est votre sentiment sur cette demi-finale ?

On est très déçus, il y a eu des faits de jeu qui ne nous ont pas été favorables, dont ces premières occasions. On doit mener sur la première, et sur un premier exploit individuel bavarois, ca fait pleine lucarne, donc on a un sentiment d’injustice. Je pense que si on avait mené, le match aurait pris une tournure différente.

Et à 2-0, Karl Toko Ekambi perd ce face à face contre Neuer, alors qu’on aurait pu espérer la prolongation. Mais on peut être fier, le score ne dit pas la physionomie du match, malgré la supériorité du Bayern et ses talent. Je suis fier des joueurs, du plaisir donné à nos supporters, de notre aventure, même si la déception domine.

Quelle leçon à tirer de cette fin de saison ?

Il va vite falloir se replonger dans le quotidien de la saison 2020-2021. On ne jouera pas la Coupe d’Europe donc l’objectif sera de la retrouver. Ce n’est pas facile d’être dans le dernier carré de la C1 après deux exploits et de se replonger dans le championnat ensuite. Mais il va falloir travailler panser les plaies et remobiliser les joueurs sur notre objectif commun afin de bien démarrer la saison.

Ca donne tout de même des motifs de satisfaction pour l’avenir…

Ce qui est certain, c’est que cette aventure doit servir au groupe. Quand on est uni, qu’on a un esprit d’équipe et du caractère, on peut renverser des montagnes. On a vu le sommet ce soir, mais on ne l’a pas atteint. Mais je n’ai pas encore les idées claires pour me projeter au-delà de la C1, mais il faudra faire perdurer des points positifs.

En quoi vous impressionne cette équipe du Bayern ?

Sa capacité à être efficace est impressionnante. On a deux occasions, mais derrière, ça fait mouche. Si Karl fait poteau rentrant en revanche… On a bien exploité les espaces dans le dos sur attaques rapides, pour Memphis puis pour Karl. Par contre, on n’a pas assez utilisé la largeur, et on n’a pas été capable de jouer vite et écarter le ballon comme je souhaitais. Le Bayern peut souffrir des renversements. Et quand on l’a fait, Karl a eu ce duel en début de seconde période, mais  sans réussite encore une fois. Tout le Bayern de Munich qu’il est, une immense équipe, on l’a fait douter alors qu’on nous promettait l’enfer.

Hansi Flick (Bayern) : « Un match très intense »

Quel regard sur ce match?

C’était un match très intense pour tous les joueurs. Lyon a signé encore une belle performance et nous a beaucoup sollicités, notamment au début. On a eu de la chance au début, et l’action individuelle de Gnabry nous a calmés, donnés cette sécurité. On a perdu le ballon trop facilement et on a fait entrer l’adversaire dans le match, on doit stopper cela. Mais nous sommes heureux d’être en finale après un match difficile. L’équipe mérite.

Beaucoup de choses fonctionnent bien, mais aujourd’hui, l’impression était une forme de faiblesse sur les contres. Faut-il réfléchir à cela pour le PSG ?

Je ne pense pas que les offensives de Lyon soient plus mauvaises que celles de Paris, il y a une différence, mais Memphis, un joueur de classe mondiale, était à un haut niveau et peut faire mal à n’importe qui. En contre, ils étaient très forts et on a perdu beaucoup de balles, ce qu’il faut arrêter pour l’avenir. On n’a pas si bien défendu, même si la seconde période était meilleure. On va bosser là-dessus, place à la récupération car il nous faudra des batteries chargées pour dimanche pour gagner ce titre dimanche.

Newsletter. Le café des sports
Du lundi au dimanche

Recevez dans votre boîte mail l’essentiel de l’actualité sportive, des grands clubs de notre région aux événements internationaux.

Désinscription à tout moment. Protection des données