Ligue 1: nouvel accrochage à distance entre Holveck et Aulas

Depuis la décision de la LFP d’arrêter la Ligue 1 et de figer le classement avec un indice au terme de la 28e journée, que tous les clubs n’ont pas disputée, le président de l’OL Jean-Michel Aulas ne décolère pas. Dans son sillage, c’est tout l’état-major du club qui crie au complot, dénonçant les agissements d’un "axe OM-PSG" et de ses alliés. 

"Il n’y a pas de cabale contre Jean-Michel Aulas ni contre l’OL, on ne peut que les respecter, a expliqué sur Europe 1 Nicolas Holveck, le nouveau président exécutif, fraîchement nommé, du Stade Rennais. Mais on ne peut pas remettre en cause une décision présidentielle. On est en démocratie. On doit appliquer ce qu’on nous demande."

Aulas n'en démord pas

Alors que le président du Stade Rennais lui avait déjà demandé d’accepter cette décision, avant de réitérer samedi soir chez nos confrères, Jean-Michel Aulas n’a pas manqué de répondre sur les réseaux sociaux, conformément à ses pratiques habituelles: 

"Rennes est formidablement convaincant quand on sait qu’il fait partie des clubs directement bénéficiaires de la décision d’arrêter le championnat à la 28e journée. On a compris que le proposition du Premier ministre était basées sur une fausse date limite du 3 août."

Pour rappel, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé que "la saison des sports professionnels ne pourra pas reprendre" cet été. Dans la foulée, le conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) avait suivi l’injonction du gouvernement, actant l’arrêt du championnat de Ligue 1. Cela fait donc trois semaines que Jean-Michel Aulas se bat nuit et jour pour infléchir la position du football français. En vain.