"Ambitieux", "déterminé" mais aussi "humble"... La jeune recrue de l'OGC Nice Amine Gouiri se dévoile

Transféré de Lyon, son club formateur, pour 7 millions d’euros, Amine Gouiri veut atteindre des objectifs élevés avec le Gym. Rejouer la Coupe d’Europe fait partie de ses objectifs.

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W.H. et V.M. Publié le 10/07/2020 à 10:29, mis à jour le 10/07/2020 à 10:30
Amine Gouiri, ambitieux, à Divonne-les-Bains. Photo OGC Nice Média

Le regard convaincant, le phrasé convaincu, Amine Gouri débarque avec beaucoup d’ambitions à l’OGC Nice. L’attaquant de 20 ans a livré sa première interview à Nice-Matin à Divonne-les-Bains.

Le joueur formé à l’OL aspire à lancer sa carrière et signer son premier but chez les pros sous les couleurs du Gym et les ordres de Patrick Vieira.

Amine, racontez-nous votre parcours…
J’ai atterri à Lyon en U14, j’ai été pris lors d’un tournoi de détection. Saint-Etienne me voulait, Nancy, Sochaux… Mais l’OL c’était un club que j’appréciais. J’allais souvent à Gerland, j’aimais beaucoup Benzema. Ça a été un exemple quand j’étais petit. On m’a dit depuis qu’il y avait une ressemblance dans le jeu et dans la gestuelle. Mon père connaît son père, mais je ne l’ai jamais rencontré. Il m’avait offert un maillot quand je me suis blessé.

Avez-vous des souvenirs précis de lui?
Je me souviens de son but contre Manchester, ses buts à Glasgow ou son coup franc lors du derby contre Saint-Etienne. C’est vrai que comme Karim, j’aime beaucoup participer au jeu, redoubler les passes, etc. Mais j’adore aussi marquer. Pour moi, le meilleur exemple, c’est Firmino de Liverpool. Il joue pour les autres Il sait marquer des buts. C’est royal pour une équipe.

C’est sévère parfois le jugement sur les attaquants?
Oui, car ce n’est pas parce qu’un attaquant ne marque pas qu’il ne fait pas un bon match. Alors qu’un attaquant qui fait des efforts, joue pour les autres, c’est essentiel aussi à mes yeux. On ne juge les attaquants qu’à travers les stats…

Contre Lyon, vous vous êtes trouvé comment?
Pas trop mal. J’en ai parlé avec le coach. Il m’a dit que c’était bien. J’aime bien aller sur le côté gauche. D’ailleurs, on a bien combiné. J’ai bien aimé notre deuxième mi-temps alors qu’il y avait beaucoup de jeunes. En plus, Lyon avait une belle équipe, avec beaucoup de titulaires. C’est aussi pour ça que j’ai choisi Nice. Ça joue au ballon, ça ressort de derrière, c’est jeune. J’ai parlé avec Myziane qui m’a dit beaucoup de bien du club.

Lui est en échec…
On ne peut pas dire ça. Il a toutes les qualités, le talent pour s’imposer. Il lui manque un peu de confiance, c’est tout. Il faut faire preuve de patience, le laisser travailler. C’est un peu le défaut de la jeunesse.

A Nice, il y a Kasper Dolberg à votre poste…
J’espère jouer avec lui. Je pense qu’on peut être complémentaire. Je suis venu pour grandir avec le club. Ma blessure m’a appris beaucoup de choses. J’ai appris la patience. A Lyon, il y avait beaucoup de concurrence.

"J'ai direct accroché"

Cette blessure au genou, si jeune, c’est une forme d’apprentissage?
J’ai appris à connaître mon corps. J’ai mieux travaillé le haut du corps, les jambes. En fait, je ne le faisais pas avant. Je suis revenu plus fort.

Rudi Garcia ne vous faisait pas confiance?
Ce sont ses choix. Il y avait pourtant un bon feeling. Si Lyon ne joue pas de Coupe d’Europe, il n’y aura pas beaucoup de rotations en attaque. J’ai parlé avec Juninho. Il a compris mon choix de rejoindre Nice.

Le discours de Patrick Vieira a été convaincant?
Il m’a très bien parlé du projet du club. J’ai direct accroché. C’est un club ambitieux, comme moi. J’ai toujours aimé regarder Nice par rapport au jeu, notamment l’année avec Ben Arfa. C’était incroyable. J’avais vraiment envie de continuer ma carrière en France.

La perspective de jouer l’Europe a compté?
Oui, bien sûr. Il faut que Paris gagne contre Saint-Etienne. Après si Lyon gagne la Coupe de la Ligue ça m’arrange, ça me fera un premier titre chez les pros dans mon palmarès (rires).

En tant que jeune, il est important d’avoir des tuteurs dans un vestiaire?
Oui, vraiment. Dante, Morgan, ils ont joué des Coupes du monde, dans de grands clubs. L’expérience est essentielle pour l’équilibre d’une équipe. Il faut 3, 4 joueurs expérimentés pour l’équilibre de l’équipe. Ils nous aident à nous intégrer. Ce sont des leaders, des exemples.

Ce serait quoi une saison réussie à Nice?
Une saison réussie? (Il marque une pause) Ce serait bien d’être à la bagarre pour l’Europe, voire plus, on ne sait jamais. Je suis ambitieux et déterminé, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas humble (sourire en coin).

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Nice-Matin

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