Football PSG - OL : parés pour l’attaque

Le potentiel offensif du Paris SG, deuxième meilleure attaque d’Europe, impressionne. Au Parc des Princes dimanche, l’OL misera avant tout sur son efficacité retrouvée.
T.A. - 12 déc. 2020 à 08:30 | mis à jour le 12 déc. 2020 à 08:58 - Temps de lecture :
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En se rendant dans la capitale dimanche, les Lyonnais aspirent à contester l’hégémonie sans fin des Parisiens, qui, en championnat, n’ont plus perdu à domicile contre l’OL depuis treize ans (2-3, le 28 octobre 2007).

Les hommes de Rudi Garcia, qui surfent sur une série de dix matches sans défaite, se préparent à résister à la 2e escouade la plus prolifique en Europe (33 buts) derrière le Bayern Munich (34). Grâce à la forme de son trio offensif Toko Ekambi, Memphis et Kadewere (17 des 24 buts de l’OL), très complémentaires dans le 4-3-3 instauré par Rudi Garcia, l’attaque rhodanienne tourne bien mieux depuis la fin du mercato (6 victoires, 1 nul).

Sur cette période, le club olympien a inscrit 17 buts, prenant en moyenne 15,5 tirs par match. Le contraste est saisissant entre la 1re la 7e journée, où 7 buts seulement avaient garni l’escarcelle lyonnaise, alors que les joueurs tiraient (21 fois par rencontre en moyenne) et centraient à tout va pour le maigre bilan de 1 victoire, 4 nuls et 1 défaite.

« On est plus efficace, plus précis, mieux placé. La confiance aidant, on progresse tout simplement », constate l’entraîneur de l’OL.

« Convertir vite une occasion et rester solide »

Cette efficacité retrouvée sera utile face à une équipe parisienne qui se laisse peu surprendre (meilleure défense avec 9 buts concédés, 54 % de ses matches sans en encaisser).

Pour Lyon, l’équation ne sera pas simple à résoudre, d’autant plus que le PSG fait preuve d’un grand réalisme (33 buts marqués au lieu des 31,8 attendus). Et il se donne d’autant plus de chances de scorer qu’une de ses tentatives sur deux est cadrée (50,6 %).

Dans le jeu, l’emprise du vice-champion d’Europe se traduit par une forte possession du ballon (62 % contre 56 % à l’OL) et des échanges de passes en pagaille (633 contre 494).

Notons que le PSG réussit 90 % (contre 86 %) de ses transmissions, alors que plus d’un quart sont réalisées dans les 30 derniers mètres (171 contre 145).

L’OL, dont la défense est devenue plus sûre, peut emmener le PSG sur le terrain du combat. Il en a les armes avec cette propension à disputer énormément de duels (109 par match contre 97) et à bien organiser le pressing.

Meilleurs à la récupération et aux interceptions, les joueurs lyonnais commettent aussi plus de fautes et concèdent deux fois plus de penalties (4 contre 2).

L’idéal, selon Rudi Garcia, serait « de convertir vite une occasion et de rester solide ».

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