FOOTBALL Rudi Garcia avant OL-OM : "En Coupe, le contexte est différent"

On insiste beaucoup sur les mauvaises stats de l'OL face au Top 5 de L1 (aucun point pris sur dix-huit). Est-ce que ça â un impact ?

"Non, on leur fait dire ce qu’on veut aux statistiques. On a battu Nantes qui était alors 4e du championnat en Coupe de France au tour précédent, donc on ne s’arrête pas à ça. Et puis on est encore sur les quatre tableaux et on a plusieurs moyens d'être européen en fin de saison. Face à Marseille, on aura en plus l'appui du public chez nous, face au 2e du championnat. C'est une équipe solide, qui ne prend pas de but. C'est un atout important. Mais en coupe, c'est un contexte différent, sur 90 ou 120 minutes voire plus. Il n'y a pas de match retour possible. Je ne me pose pas la question de qui a le plus à perdre, ça reste un match de gala et on a l’avantage du terrain. On doit montrer de l'envie et aborder ce quart de finale aussi avec humilité car ils sont mieux que nous pour l’instant. Mais évidemment, en signant à Lyon, l'une des missions implicite est de gagner des titres."

L'OM n'a pas pris de but en championnat en 2020 tandis que vous en encaissez parfois sur des bévues, comme à Nice ou Paris. Comment s'y prendre pour gommer ces bêtises?

"Je n'oublie pas que Marseille perdait 4-0 à la mi-temps à Paris donc ça dit bien toute la qualité qu'il y a au PSG, capable de marquer n'importe quand. On aurait pourtant pu recoller à 3-3 et ramener un point, même s'ils nous sont supérieurs. Mais effectivement, si à chaque fois on doit marquer trois fois pour ramener des points, ça sera difficile."

Avec la suspension de Marcelo, Joachim Andersen va normalement démarrer. Allez-vous lui parler pour le mettre en confiance?

"Il jouera, mais il n'a pas besoin de discussion, on a trois défenseurs centraux de meme niveau. Mais c'est le plus jeune, qui est arrivé le plus tard. Il a besoin de s’adapter, même s'il parle mieux la langue. J'ai confiance en lui, mais je peux comprendre ses difficultés d'adaptation, car la L1 est parfois sous-estimée, avec des attaquants plus puissants et costauds. Et ce n'est pas le même football en Italie, avec des équipes plus défensives et des blocs très compact, ce qui fait qu'on est plus protégé en défense. Tout dépend du club évidemment, mais à la Sampdoria, c’est costaud défensivement. Donc il doit s’adapter au fait qu’ici, c’est plus ouvert et qu'il y a des profils différents en attaque. Par exemple sur la gestion de la profondeur, car on aime dominer, presser haut. Et on l’a vu à Paris, avec une moitié de terrain à protéger, c'est parfois difficile."